Vous ne serez jamais à l’abri d’un accident ou de l’apparition d’une maladie. Dans ces cas, il se peut qu’une prise en charge à l’hôpital soit nécessaire. En France, lorsqu’une personne nécessite des soins de santé, les frais sont couverts par l’Assurance maladie. Cela comprend également les hospitalisations. Cependant, certains frais tels que les dépassements d’honoraires et les options facultatives (chambre privée, wifi, etc) ne sont pas remboursables et peuvent être onéreux. Dans cet article, nous détaillerons qui prend en charge les dépenses d’une hospitalisation et comment.
Frais d’hospitalisation : qui les prend en charge ?
Lors d’une hospitalisation, la Sécurité sociale prend partiellement en charge le remboursement des dépenses d’hospitalisation. Mais alors, qui paie le restant dû ? Les frais restants peuvent être couverts par une mutuelle santé comme sur le site www.malakoffhumanis.com ou par vous-même.
1. La Sécurité sociale
Lors d’un séjour à l’hôpital, l’Assurance maladie couvre les dépenses du patient à hauteur de 80%. Ces frais comprennent tout ce qui est destiné au traitement du patient (consultation, chirurgie, prise de médicaments, scanner, IRM, etc) mais également à la rémunération du corps médical.
Dans le jargon de l’Assurance maladie, le « ticket modérateur » désigne le montant des dépenses restantes à la charge du patient, après le remboursement de celle-ci. Ces tickets modérateurs sont en effet les principales dépenses des personnes séjournant à l’hôpital. Ces frais comprennent :
- 20% des frais restants d’hospitalisation
- 20€ de forfait journalier
- frais de transport
- participation de 24€ par hospitalisation et dépassant les 120 € d’actes médicaux
- options facultatives (chambre privée, wifi, TV, etc)
- dépassements d’honoraires
Cependant, il existe, dans certaines conditions, une prise en charge complète des frais d’hospitalisation par la Sécurité sociale :
- avoir été hospitalisé plus de trente journées consécutives
- être enceinte
- faire hospitaliser un nouveau-né lors de ses trente premiers jours de vie
- être un(e) mineur(e) victime de violences sexuelles
- être victime d’un accident de travail
- être atteint(e) d’une affection de longue durée (ALD)
La participation forfaitaire et les options facultatives restent à la charge du patient hospitalisé.
2. La complémentaire santé
Comme mentionné précédemment, 20% des frais restant dus à un séjour à l’hôpital restent à votre charge. Cependant, en souscrivant à une complémentaire santé, vos dépenses peuvent être remboursées à 100%. Les dépenses les plus fréquentes auxquelles font face les patients à la sortie de l’hôpital sont les frais dits de « confort » et les dépassements d’honoraires.
Les frais de confort tels qu’une chambre privée, l’accès à la wifi et à la télé ou bien au téléphone, ne sont pas des services visant à améliorer l’état de santé du patient. L’Assurance maladie ne les prend donc pas en charge. Ces services peuvent être coûteux et faire énormément augmenter votre facture. Par exemple, si vous souhaitez avoir accès à la wifi ou à la télévision, cela vous coûtera environ cinq euros par jour.
Lorsque vous vous rendez dans un hôpital privé, plus particulièrement pour une consultation avec un chirurgien ou un anesthésiste du secteur 2, vous serez susceptible de payer des dépassements d’honoraires. En effet, ces praticiens fixent eux-mêmes leurs honoraires. Cette pratique est moins courante dans les hôpitaux publics.
Vous l’aurez compris, à votre sortie de l’hôpital, vous pourriez faire face à de mauvaises surprises. Heureusement, ces frais non remboursables par l’Assurance maladie, le sont par votre mutuelle santé.